2021 : année du crowdfunding immobilier pour investisseurs comme promoteurs ?

Immobilier –  Effets liés à la crise sanitaire, ou changement de mode opératoire des investisseurs, le financement participatif se développe activement sur le marché de l’investissement immobilier. De nombreux avantages du crowdfunding immobilier se démarque pour les promoteurs et les investisseurs. Quelles évolutions doit-on en attendre pour 2021 ? Vraie bonne idée ou faux piège ?

En dépassant le demi-milliard d’euros collectés à la fin décembre 2020, le crowdfunding immobilier a encore été sur cette année, et ce malgré la crise sanitaire, un véritable moteur de croissance du marché du financement participatif. 2020 fut certes une année pleine de rebondissements, mais ce secteur de l’investissement immobilier à su tirer son épingle du jeu auprès d’investisseurs confiants sur le devenir de ce marché. 

Évolution positif sur ce marché et positionnement renforcé

L’année 2020 avait bien commencé, la collecte globale affichait une progression de 106 % par rapport au premier trimestre 2019. Mais la crise sanitaire a stoppé net cette croissance en passant de 40 M€ à 20 M€ de collecte mensuelle. Toutefois, le marché a redémarré aussi vite qu’il a cessé et dès le mois de mai, les collectes dépassaient les 40 M€. Aussi, les montants moyens collectés par opération sont 30 % plus élevés en 2020 (801 453 €) qu’en 2019 (685 510€). Fin décembre, le total des montants levés sur l’année s’estime à près d’un demi-milliard d’euros, un chiffre conséquent dans le contexte actuel.  

En revanche même si le nombre de projets financés a légèrement progressé (558 en 2020 versus 241 en 2019), la collecte totale aurait pu être encore plus conséquente s’il n’y avait pas eu cette complexité d’obtention des permis de construire liée à la fois aux Municipales et au confinement. Le volume des remboursements est, quant à lui, en forte augmentation (174 M€ en 2020 versus 111 M€ en 2019) attestant de la pérennité du modèle et de la qualité des processus de sélection des projets proposés. 

Toutefois, il faudra s’attendre en 2021 à des délais de remboursement prolongés car, outre les retards déjà accumulés pour les travaux en cours, les chantiers seront plus longs à réaliser à cause des protocoles sanitaires. Un impact déjà visible puisque la durée moyenne de remboursement est passée de 20 à 21 mois. Le rendement moyen délivré se maintient quant à lui aux alentours de 9,4 %.

Dynamique positive portée par la digitalisation

Un résultat d’autant plus remarquable que la crise a fortement impacté le secteur de l’immobilier qui est resté à l’arrêt pendant des semaines. Le succès de ces récentes collectes montre que que les investisseurs sont toujours au rendez-vous. Cela se justifie facilement par le faite que la rentabilité soit plus attractive qu’un placement conventionnel, et moins risqué que les marchés financiers. Les tickets d’entrée pour des projets à forte valeur ajoutée sont eux aussi moins important du fait d’également de la digitalisation du placement. 

Là où d’autres niches d’investissements et de placements immobiliers connaissent des process longs et archaïques, le financement participatif immobilier se veut être innovant, moderne et notamment dédié à une offre digitale. Un atout de taille puisque plus de 1,2 milliards d’euros ont été déjà investi dans le Crowdfunding en France, et faisant de lui un véritable produit d’épargne présent maintenant depuis quelques années dans le paysage des investisseurs.

Véritable levier d’investissement pour le particulier, qui souhaite obtenir une meilleure rentabilité que ses placements habituels, ce mode d’investissement permet de bénéficier d’un rendement important à court terme (12 – 24 mois). Et mobilisant une partie de leur épargne dans des projets de crowdfunding immobilier, les épargnants aident à préserver des emplois dans le BTP et répondent à la crise du logement en France. Les performances passées ne présagent pas des performances futures.