Cette gestion alternative présente une notion fondamentale en gestion de patrimoine : la diversification. Cet atout prend encore plus de sens dans un contexte sanitaire aussi délicat que depuis la crise de la Covid. Bien que la diversification soit le maître mot de ces véhicules d’investissement immobiliers, elle s’est avérée limitée dans un contexte de crise. Ces crises, aussi violentes qu’imprévisibles, ont fait naître le besoin d’une diversification accrue ne portant plus uniquement que sur le nombre d’immeubles ou de locataires, mais aussi sur les différents secteurs Immobilier, les différentes zones géographiques, et les différents modes de gestion.

La crise de la Covid a démontré l’importance d’une bonne diversification géographique. La gestion de la crise a été plus efficace dans certains pays, notamment lié à une meilleure gestion sanitaire, entrainant de facto une meilleure performance de l’immobilier.

La simple sélection de suffit pas à la multigestion

Ce sont les sélections des gérants experts qui prennent tout leur sens en tant que vecteur de performance. Le travail en architecture ouverte permet aux équipes de délivrer une performance optimisé face aux risques. Pour cette raison les sociétés de gestion doivent disposer une connaissance détailler les différentes offres de gestion sur le marché, mais aussi procéder à des analyses minutieuse ainsi qu’un suivi permanent de leur travail et de leurs performances

Comme tout actif, le marché immobilier est cyclique ; les performances passées ne présage pas des performances futures, et de se fait certaines stratégies viennent à s’essouffler quand d’autres émergent.

Complémentairement à la diversification, c’est l’allocation du portefeuille qui s’avère être un véritable vecteur de performance durable de la multigestion. En doute en d’autres termes l’analyse des marchés immobiliers se doit d’être proactive car certains sous marchés immobiliers présente des comportements différents les uns aux autres. Les experts de la multigestion savent faire bénéficier à leurs clients d’une analyse marché éclairée, d’anticipation sur leurs évolutions et d’une analyse précise du risque, générant ainsi de la surperformance par rapport au secteur immobilier dans son ensemble.

L’évolution du portefeuille dans le temps : les facteurs de réussite

Naturellement, les conseillers en gestion de patrimoine peuvent construire leur propre allocation en amenant leurs clients vers des SCPI, des OPCI ou d’autres véhicules spécialisés. Pour autant, il est peu probable, au regard de la diversité des secteurs d’investissement qu’ils doivent maîtriser (actions, obligations, immobiliers, Private Equity, etc.) qu’ils puissent disposer du temps nécessaire pour construire des allocations spécifiques sur le métier immobilier. 

L’offre de produits dont ils disposent est également réduite, car certains véhicules leur restent inaccessibles, ce qui limite leur capacité d’exposition au marché. La multigestion en immobilier vient répondre à ces problèmes en s’inscrivant dans leur ADN de sélection en architecture ouverte, tout en valorisant le service offert aux clients.

Allons plus loin. En l’absence de multigestion, une fois le portefeuille constitué, les investisseurs ayant supporté des frais d’entrée dans les fonds peuvent hésiter à les arbitrer. Or, l’allocation doit évoluer dans le temps afin de rester en phase avec les cycles de marché. Le problème est à nouveau résolu par les fonds de multigestion, qui bénéficient de frais d’entrée réduits voire nuls dans les véhicules ciblés, accessibles via des parts institutionnelles, ce qui permet de faciliter de potentiels arbitrages au bénéfice du client.

Simplifier et améliorer l’investissement immobilier

Plus que jamais, la multigestion est une technique s’appliquant parfaitement à l’immobilier, qui reste une classe d’actifs indispensable pour diversifier un portefeuille financier. La multigestion répond aux attentes de rendement et de diversification. Elle simplifie l’investissement immobilier et améliore son couple rendement-risque sur le long terme.